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VERKLARENDE WOORDENLIJST

   Pour mieux se comprendre, ESWEG vous propose quelques mots, définitions et abréviations …

Ce petit lexique des 380 principaux termes ou abréviations de l'environnement, la bio- ingénierie, l'aménagement des cours d'eau, l'hydraulique, le développement durable, la haute qualité environnementale et la construction est par définition incomplet. Le but est de clarifier un vocabulaire spécifique afin qu'il soit accessible à tous et permettre une bonne compréhension des experts. C'est un premier pas vers un langage simple, à l'aide d'une approche systématique et pluridisciplinaire.


 A   B   C    D   E   F    G   H   I    K   L   M    N   O   P   Q    R   S   T    U   V   X    Z 


Abiotique : qui n'a pas trait à la vie. Désigne un facteur écologique, un phénomène ou un processus de nature physico-chimique donc indépendant des êtres vivants et non contrôlé par des paramètres biologiques.

Acacia : l'arbre ainsi nommé est en fait le robinier, qui fournit surtout des pieux et piquets.

ACV : Analyse de Cycle de Vie. Analyse de l'ensemble des effets sur l'environnement (utilisation de matériaux et de ressources, rejets de polluants, nuisances, etc.), d'un produit ou d'une fonction sur toute la durée de vie du produit concerné (production, utilisation, recyclage, élimination, …).

ADEME : Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie.

Adventice : Plantes sauvages, parfois injustement appelées « mauvaises herbes ».

AEP : Alimentation en Eau Potable.

Aérobie (milieu) : milieu comportant de l'oxygène.

AFDJEVP : Association Française des Directeurs de Jardins et Espaces Verts Publics

Affouillement : érosion en pied de berge due à l'arrachement des particules par la force du courant. Il provoque une concavité et un surplomb de la berge puis son effondrement.

AFNOR : Association Française de NORmalisation.

AFREM : Association Française de Recherches et d'Essais sur les Matériaux de Construction

Agri-environnemental : mesure financières communautaires visant à concilier dans des régions bien identifiées les pratiques agricoles avec les préoccupations environnementales dans le cadre de la réforme de la Politique Agricole Commune.

AITF : Association des Ingénieurs Territoriaux de France

Alluvial(e) : qualifie l'espace bordant les cours d'eau dont le sol est composé d'alluvions. Zone de dépôt d'alluvions lors des crues.

Alluvions : dépôts d'éléments fins ou grossiers laissés par un cours d'eau quand sa vitesse réduite n'en permet plus le transport.

Amendement : complément organique (fumier, compost) ou minéral (potasse, phosphate, calcium) apporté à une terre afin d'améliorer la texture du sol.

Anaérobie (milieu) : milieu dépourvu d'oxygène.

Anaérobie (organisme) : organisme pouvant se développer dans un milieu sans oxygène.

Annuel(le) : se dit d'une plante dont le cycle de vie, depuis la germination de la graine jusqu'à la maturation des semences, dure un an.

Anthropique : dû à l'action directe ou indirecte de l'homme (ex. : défrichement, plantations, drainage, etc.).

Anti-sape : voir plançons.

Appétence, appétibilité : l'appétence d'une plante dépend de l'intensité avec laquelle l'animal la consomme.

Aquifère : voir nappe phréatique.

Araser : user un relief jusqu'à le mettre à niveau.

Arbrisseau : petit arbre ramifié dès sa base.

Architectonique (béton) : Béton qui, par sa forme, sa teinte et sa texture, participe pleinement à la qualité architecturale d'un ouvrage.

Assainissement collectif : mode d'assainissement constitué par un réseau public de collecte et de transport des eaux usées vers les stations d'épuration pour leurs traitements avant rejet dans le milieu naturel.

Assainissement non collectif appelé également assainissement autonome ou individuel : filières de traitement qui permettent d'éliminer sur place les eaux usées d'une habitation individuelle.

ATEX : Appréciation Technique d'Expérimentation

Atterrissement : dépôt de matériaux (terres, sables, limons, graviers,...) charriés par les eaux et pouvant former un îlot dans le lit d'un cours d'eau.

ATTF : Association des Techniciens Territoriaux de France

Autochtone : se dit d'un taxon sauvage poussant dans un territoire, et qui n'a pas été introduit. Les espèces introduites aux premiers temps de l'agriculture et qui se sont ensauvagées sont assimilées aux taxons autochtones ; on les nommes archéophytes (exemples : coquelicot et bleuet).

Autocurage : phénomène de curage naturel lié à la force du courant. Les particules les plus fines sont entraînées par le courant, généralement au niveau d'un chenal central, laissant apparaître un fond sableux.

Autoépuration : capacité d'un milieu à "digérer" naturellement les pollutions (en général de type organique).

Avifaune : ensemble des espèces d'oiseaux.

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Bassin versant ou bassin hydrographique : zone géographique correspondant à l'aire de réception des précipitations et d'écoulement des eaux souterraines et de surface vers un cours d'eau. Les limites sont la ligne de partage des eaux superficielles.

Bassiner : arroser en pluie fine le feuillage d'une plante.

Bathymétrie : Mesure de la profondeur d'eau.

Batillage : vagues crées par le vent ou le passage des bateaux.

BAU : Bande d'Arrêt d'Urgence

Bêche : blocage en pied de berge d'une protection de berge par enrochements.

Berge : partie du bord plus ou moins escarpée d'un plan d'eau ou d'un cours d'eau pouvant être submergée sans que les eaux débordent. Zone de transition entre le milieu aquatique et le milieu terrestre, possède une grande valeur écologique. Cette transition est naturellement une succession d'aires plus ou moins grandes constituant des biotopes propices au développement d'une flore et d'une faune typiques.

Béton : Matériau de construction formé par le mélange de ciment, de granulats et d'eau. Il peut être complété par des adjuvants et des additifs.

Biefs : portion de rivière comprise entre deux séries de rapides ou d'écluses.

Biocénose : Constituée par la totalité des organismes vivants qui occupent un écosystème donné. Ce terme remplace souvent celui de "peuplement" ou de "communauté".

Biodiversité : synonyme de diversité biologique. Désigne toute la variété et la variabilité des organismes vivants et des complexes écologiques dont ces organismes font partie. Elle comprend trois composantes: la diversité des écosystèmes, ou diversité écologique ; la diversité des espèces animales et végétales, ou diversité spécifique; la diversité au sein d'une même espèce, ou diversité génétique.

Biomasse : quantité de matière végétale et animale présente dans un écosystème donné (exprimée généralement en kg de matière sèche par hectare).

Biotique : qui est propre à la vie. Les facteurs biotiques représentent l'ensemble des facteurs écologiques liés aux organismes vivants qu'il s'agisse d'action sur le milieu (abiotique) ou sur les autres organismes.

Biotope : composante abiotique (non vivante) de l'écosystème, constituée uniquement par ses dimensions physico-chimiques et spatiales.

BM : Bassins Multifonctions.

Boudins, Boudins de coco : fascine, rouleau de fibres de coco maintenues serrées par une "chaussette" externe. Les boudins peuvent être nus (secs) ou végétalisés en aqua-pépinière.

Boudins de géotextile végétalisés : raidissement de talus réalisé en remblai de matériaux contenus par des lés de géotextile repliés sur plusieurs niveaux. L'ouvrage rempli de terre est végétalisé par des branches de saules et arbustes enracinés.

Bouture : segment vivant de branche (souvent du saule) enfoncé (au 3/4) en terre et ayant la capacité de prendre racine et former un nouvel arbre ou arbuste.

BPE : Abréviation pour « béton prêt à l'emploi ». Béton frais préparé dans une centrale à béton et livré sur le chantier, dans des camions toupies, malaxé et prêt à être coulé.

Bras mort : ancien lit d'un fleuve ou d'une rivière où l'eau est plus ou moins stagnante. Il témoigne de la dynamique fluviale.

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Calcaire : Nom général des roches sédimentaires contenant du carbonate de calcium. Ce mot provient du latin « calcarius » qui contient de la chaux. On l'appelle parfois carbonate de chaux. Sa formule chimique est CaCO3.

Calepinage : Etablissement d'un calepin, c'est-à-dire d'un ensemble de dessins où sont réglés, pour les murs, l'implantation des divers joints et trous de serrage des banches, ainsi que les éventuelles plages d'enduit ; pour les sols, l'organisation des dalles et joints. Pour les gabions, emplacement et dimensions de chaque cage ou panneau.

Capillarité : phénomène de déplacement de l'eau dans le sol, de bas en haut, par le biais de petites cavités contiguës.

CAUE : Conseils d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement : ont pour mission de développer l'information, la sensibilité et l'esprit de participation du public dans le domaine de l'architecture, de l'urbanisme et de l'environnement.

CCAP : Cahier des Clauses Administratives Particulières.

CCTG : Cahier des Clauses techniques Générales

CCTP : Cahier des Clauses techniques Particulières.

CELRL : Conservatoire de l'Espace Littoral et des Rivages Lacustres.

CEMAGREF : Institut public de recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement

CET : Centre de stockage ou Centre d'Enfouissement Technique : lieu de stockage permanent de déchets. On distingue :

- les centres de stockage de classe 1 (CET 1) pour les déchets industriels spéciaux ;

- les centres de stockage de classe 2 (CET 2) pour les déchets ménagers et assimilés ;

- les centres de stockage de classe 3 (CET 3) pour les déchets inertes (gravats et déblais).

CETE : Centre d'Etudes Techniques de l'Equipement.

Chaîne alimentaire : ensemble des relations d'alimentation (prédation, consommation, décomposition, assimilation) reliant les êtres vivants entre eux.

Chenalisation : canalisation d'un cours d'eau.

Ciment : Liant hydraulique en poudre. Mélangée avec de l'eau, la poudre fait prise et en durcissant, solidarise sables et granulats pour constituer les bétons et mortier.

Cinquantennal (-e) : terme désignant la périodicité de retour d'une crue de cinquante ans, notée Q50 ; identique pour quinquennale, décennale, trentenaire, centennale, etc…

Clayonnage : technique de génie végétal, branches de saules entrelacées autour de pieux battus, formant un "mur "végétal vivant.

CNATP : Chambre Nationale de l'Artisanat des Travaux Publics, des Paysagistes et des Activités Annexes

Collecte : il s'agit de l'ensemble des opérations d'évacuation des déchets de l'entreprise vers un lieu de tri, de regroupement, de valorisation.

COMEP : Confédération des Métiers du Paysage

Compacité : Qualité témoignant du rapport entre le volume théorique absolu , c'est-à-dire sans vide, d'un corps sec et son volume apparent. Une compacité de 0,95 indique que 5 % de vides subsistent dans le matériau considéré.

Compactage : Opération consistant à tasser mécaniquement un béton, par vibration ou pilonnage, afin d'éliminer les vides présents dans le mélange, donc d'en augmenter la compacité.

Composé : se dit d'une feuille dont le limbe est divisé en plusieurs limbes secondaires , appelés folioles.

Compostage : processus de dégradation de la matière organique par des micro-organismes dans des conditions aérobies.

Condensation : transformation de la vapeur d'eau en particules d'eau, sous l'effet du refroidissement dans l'atmosphère. En s'assemblant, les particules formant des nuages.

Couasne : nom local périgourdin des bras morts.

Coupe : action de couper une branche ou d'abattre un arbre. En règle générale, une coupe doit être propre, c'est-à-dire nette et franche.

Coupe sélective : action de couper les arbres ou parties d'arbres malades, morts, risquant de tomber dans le lit du cours d'eau et sélection des sujets à favoriser.

CPT : Cahier des Prescriptions Techniques

Crue : période de Plus Hautes Eaux (PHE). La crue résulte de la fonte des neiges, des glaces ou de la pluie ; elle est d'autant plus brutale que la pente est forte, et les terrains imperméables.

Cultivar : terme désignant une variété de plante cultivée.

Curage : opération d'extraction des boues ou des sédiments qui se sont accumulés au fond d'une rivière, d'un ouvrage d'assainissement ou d'une installation de dépollution.

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DDA : Direction Départementale de l'Agriculture.

DDAF : Direction Départementale de l'Agriculture et de la Foret.

DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales.

DDE : Direction Départementale de l'Equipement.

Débit : correspond à la quantité d'eau ou d'air qui s'écoule à un moment donné en un temps donné. Il est généralement mesuré en m 3 /s.

Débouché hydraulique : capacité en débit de la rivière sur une section donnée.

Débourrage : éclosion des bourgeons, avec libération de la bourre qui les protégeait contre le froid.

Déchet : est un déchet tout résidu issu d'un processus de production, de transformation ou d'utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son producteur destine à l'abandon.

Déchet Industriel Banal (DIB) : déchets non inertes et non dangereux générés par les activités du commerce, de l'artisanat, de l'industrie et du service (y compris les administrations et les collectivités) et dont le traitement peut être réalisé dans les mêmes installations que les ordures ménagères. A titre d'exemple, on peut citer es cartons, plastiques, métaux, bois,...

Déchet Industriel Spécial (DIS) : déchets possédant des éléments nocifs et dangereux en raison de leur toxicité chimique ou biologique ou de leur caractère explosif ou inflammable (ex : produits chimiques, hydrocarbures, amiante). Leur élimination doit se faire dans des centres de traitement spécialisés.

Déchet Inerte (DI) : déchets non toxiques, ne subissant aucune modification physique, chimique ou biologique au cours du temps (terre, déblais, gravats,...). Ils représentent le gisement de déchets le plus important dans le secteur du BTP.

Déchet Ultime : déchet n'étant plus susceptible d'être valorisé dans les conditions techniques et économiques du moment et dont le seul exutoire possible est le stockage. Cette notion de déchets ultimes n'est pas figée puisqu'elle est amenée à évoluer en fonction des données technologiques et économiques.

Dégrappage : action d'enlever la couche superficielle d'un sol.

Delta : embouchure d'un cours d'eau dans la mer ou un lac, généralement situé entre des bras du fleuve, de forme triangulaire et résultant de l'accumulation d'alluvions.

Dénitrification : réduction des nitrates, processus de transformation des composés azotés.

Développement durable : développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

Digue : levée de terre destinée à contenir un cours d'eau ou un plan d'eau dans des limites déterminées.

Dioïque : se dit d'une plante dont les fleurs unisexuées, mâles et femelles, sont portées par des pieds différents.

DIREN : Direction Régionale de l'Environnement.

Dogger : couche géologique située dans la partie moyenne du système jurassique.

Dormance : état d'une graine ou d'un organe végétatif en vie ralentie.

Drageon : rejet ou pousse qui naît sur la racine d'une plante vivace.

Drainage : mise en place d'un conduit souterrain pour évacuer l'eau d'un sol trop humide.

DRIRE : Direction Régionale de l'Industrie, la Recherche et de l'Environnement.

DUP : Déclaration d'Utilité Publique.

Durabilité : qualité caractérisant la tenue dans le temps sans altération ni détérioration d'un matériau.

Dynamique végétale : succession dans le temps des espèces et groupements végétaux en un lieu donné. La dynamique progressive conduit des stades pionniers vers des stades plus matures dits climaciques, en général de types forestiers, en passant par tous les stades intermédiaires (prairie, formation arbustive). La dynamique est dite régressive lors du retour en arrière, dû à des causes naturelles (feu, glissement de terrain, érosion...) ou artificielles (défrichement, pâturage...).

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Eau potable : une eau est dite potable, c'est à dire propre à la consommation humaine si elle répond à un certain nombre d'exigences de qualité. Ces exigences sont définies à l'échelon européen, puis transcrites dans la législation de chaque Etat membre.

Eaux superficielles : ensemble des eaux de surface d'un bassin versant s'écoulant ou non (cours d'eau, lacs, mares), à l'intérieur des eaux souterraines contenues dans les sols et les sous-sols.

Eco-citoyen : citoyen qui intègre le respect de l'environnement dans ses actes quotidiens, sur tous ses lieux de vie et de passage.

Ecologie : science qui étudie les relations réciproques des êtres vivants entre eux et avec leur milieu.

Ecosystème : système écologique fonctionnel formé par le milieu physique (biotope) et les organismes vivants (biocénose) qui lui sont liés.

Ecotone : zone de transition entre deux communautés biologiques et donc entre deux milieux.

Édaphique : qui se rapporte au sol.

Effet venturi : lorsque l'air rencontre un étranglement, il se produit une accélération afin de conserver le débit initial. C'est cette accélération que l'on nomme " effet venturi ".

Elagage : terme générique désignant diverses opérations de taille. En bordure de cours d'eau, on pratique surtout l'élagage des branches basses, soit au ras du tronc, soit à l'aisselle d'une autre branche.

Electrosoudés : panneaux métalliques obtenus par soudage électrique de barrettes métalliques, comme pour les gabions ou panneaux de clôtures.

Elimination : ensemble des opérations de collecte, transport, regroupement, tri, valorisation, traitement, stockage de déchets ultimes.

Embâcle : ensemble d'objets qui s'amoncellent dans le lit d'un cours d'eau et constituent un obstacle à l'écoulement des eaux, allant jusqu'à former un bouchon (branches, troncs et détritus divers, arbres tombés dans le lit, bouchon de végétaux morts qui vont se bloquer sur les branches basses ou se déposer sur un atterrissement) empêchant le bon écoulement des eaux.

Energies renouvelables : énergies produites à partir des cinq filières énergétiques qui ne dépendent ni du nucléaire, ni des énergies fossiles : hydraulique, biomasse, solaire, éolien et géothermie.

Enherbement : action de mettre en herbe un terrain

Engrais vert : plantes à croissance rapide, fournissant une végétation abondante destinée à être broyée, puis incorporée à la couche superficielle du sol pour l'enrichir.

ENPC : Ecole Nationale des Ponts et Chaussées.

ENR : Espace Naturel Remarquable.

Enrochement : ensemble de quartiers de roches ou de pierres que l'on entasse pour servir de protection.

Ensemencement : action de pourvoir de semence (graine que l'on met en terre pour qu'elle germe).

EP : Eaux Pluviales.

EP : Enveloppe de Prévention (périmètre de protection d'un captage).

Epi : ouvrage situé sur le bord des cours d'eau, perpendiculaire au sens du courant, chargé de dévier celui-ci. Les épis peuvent être droits, perpendiculaires à la berge ou inclinés et orientés vers l'amont ou l'aval. Ils peuvent être horizontaux ou plongeants.

Epis en blocs : mise en place de blocs naturels ou artificiels ancrés dans le fond du lit ainsi que dans la berge permettant de recentrer les écoulements en période de basses eaux.

Erosion : Ensemble des actions externes qui réduisent le relief par enlèvement de matière, ablation accélérée du sol sous l'effet de divers facteurs. Erosion anthropique, éolienne, fluviale, glaciaire, latérale, linéaire ou verticale, littorale, mécanique, pluviale, régressive, Erosion régressive : érosion se propageant vers l'amont, suite à un abaissement du lit.

Espèce arborescente : espèce dont les individus ont la forme d'arbres, c'est-à-dire de grandes plantes ligneuses vivaces dont la tige ou tronc est fixée au sol par des racines, est nue à la base et est chargée de feuilles et de branches à partir d'une certaine hauteur.

Espèce arbustive : espèce composée d'arbustes, à savoir des plantes plus petites qu'un arbre mais présentant un tronc principal.

Espèce buissonnante : espèce composée de buissons, qui sont des touffes d'arbrisseaux sauvages et rameux ou encore des taillis d'arbres de trois à quatre mètres.

Espèce ligneuse : espèce dont les individus sont de la nature du bois (par opposition aux espèces herbacées).

Espèce végétale : groupe d'individus végétaux ayant un aspect semblable, un habitat particulier, féconds entre eux mais stériles à l'égard d'individus d'autres espèces.

Estran : zone alternativement couverte et découverte par la mer.

Estuaire : embouchure d'un fleuve dans la mer. Assez restreints dans les mers aux marées faibles, les estuaires sont beaucoup plus étendus là où les marées sont importantes, la limite de salure des eaux pouvant remonter à plusieurs dizaines de kilomètres vers l'amont.

Etang : écosystème artificiel d'eau stagnante créé par endiguement ou creusement. En règle générale les étangs (moins profonds que les lacs) sont créés en barrant l'émissaire d'une rivière ou d'un marécage préexistant, ce qui accroît la superficie en eau libre considérée.

Etiage : période, niveau de Plus Basses Eaux (PBE).

Étrépage : méthode de gestion des milieux tourbeux consistant à enlever la végétation aérienne ainsi que l'humus afin de reconstituer les groupements pionniers de la colonisation végétale.

Eutrophe : qualifie un milieu riche en éléments minéraux nutritifs.

Eutrophisation : accumulation de matières organiques ou de substances nutritives (nitrates, phosphates…) dans les eaux stagnantes, provoquant la prolifération excessive de végétaux aquatiques et l'appauvrissement en oxygène des eaux. Se dit également pour les sols riches en matières organiques et nutritives.

Evapotranspiration : phénomène d'évaporation de l'eau par les végétaux (transpiration) et les sols.

Exondation : exprime le retrait des eaux d'inondation.

Exotique : dans une aire donnée, se dit d'un taxon dont la présence est due à une introduction intentionnelle ou accidentelle résultant de l'activité humaine.

Extensive : se dit d'une pratique agricole qui ne recherche pas l'obtention de hauts rendements dans la production.

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Fascinage : technique de génie végétal, mise en place de "fagots" de branches inertes ou vivantes, fixés par des pieux et recouverts de terre. Mise en place de boudins de fibres de coco.

Fascines : branches de saules ou de plants adaptés au milieu aquatique, attachées solidement ensemble par du fil de fer galvanisé et fixés au moyen de pieux enfoncés tous les 80 cm par battage mécanique. Boudins de coco nus ou végétalisés.

Faucardage : action visant à éliminer par fauchage aquatique, les herbes des étangs, rivières et marais.

FNPHP : Fédération Nationale Producteurs de l'Horticulture et des Pépinières

FFP : Fédération Française du Paysage

Fine : particule dont la granulométrie est inférieure à 2 microns.

Fluvial : relatif aux fleuves et aux rivières.

FNDAE : Fonds National Pour le Développement des Adductions d'Eau

Foisonnement : Variation volumétrique des sables suivant leur taux d'hydrométrie et de tassement.

Foliole : partie du limbe d'une feuille composée

Fraie : reproduction des poissons.

Frayère : zone de reproduction des poissons et plus précisément lieu où les poissons déposent leurs œufs.

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Gabion : panier en grillage remplis de pierres, cailloux ou galets. On parle de gabions boîtes pour les cages cubiques (défenses de berges, soutènements, etc.), de gabions matelas pour les parallélépipèdes de grande surface et faible épaisseur (revêtements de berges, masque drainant), et de gabions sacs pour les poches destinées à combler les fosses d'érosion.

Galvanisation : protection de la corrosion, d'une pièce métallique, par une couche de zinc.

Génie biologique : techniques utilisant le végétal comme base (voir génie végétal).

Génie végétal : ensemble des techniques concernant la conception, la mise en œuvre et les applications dans l'utilisation des plantes ou des parties de celles-ci en vue de réaliser un aménagement de protection contre l'érosion, de renforcement et de régénération des sols ou de stabilisation des berges.

Géomorphologie : partie de la géographie physique qui a pour objet la description et l'explication du relief terrestre, permise par l'étude de son évolution.

Géotextile : nappe synthétique ou de fibres naturelles utilisés pour les travaux de génie civil, protections de berges, routiers, etc. On distingue les géotextiles synthétiques tissés (obtenus par tissage de très fines bandelettes) des géotextiles non tissés, dont les filaments sont enchevêtrés et liés par aiguilletage ou thermoliage. Les géotextiles naturels sont obtenus par tissage de cordelettes de fibres de coco ou de jute, voire par aiguilletage de fibres végétales telles coco, paille, esparto, foin… (on parle alors de bionattes).

Géotextile biodégradable : géofilets obtenus par tissage de fibres de jute ou coco.

Graminée : famille très importante de plantes herbacées.

Granulat : ensemble de constituants inertes que l'on désigne suivant leur dimension (fillers, sables, gravillons, graviers, cailloux) charriés par les cours d'eau et en composant le fond. On distingue les granulats naturels issus de roches meubles ou massives lorsqu'ils ne subissent aucun traitement autre que mécanique et les artificiels lorsqu'ils proviennent de la transformation thermique ou mécanique de roches ou minerais. Les granulats naturels peuvent être roulés, de forme arrondie d'origine alluvionnaire ou concassés, de forme angulaire issus de roches de carrière.

Granulométrie  : mesure physique de la granularité. Elle s'exprime sous la forme d'une fourchette mini/maxi de taille des agrégats. (Exemple : 0-3 mm sable ayant des grains de taille comprise entre 0 et 3 mm).

Gravière : carrière de gravier située en général dans le lit majeur des cours d'eau. Lorsque l'extraction est finie, les gravières sont en général remplies d'eau. L'extraction est actuellement interdite dans le lit mineur au vu des dégâts occasionnés (remaniement des fonds, baisse du niveau général de la rivière et des nappes phréatiques).

Gravité : percolation naturelle de l'eau sous l'effet de sa masse.

Grève : terrain plat, formé de sable ou de graviers, situé au bord de la mer ou d'un cours d'eau. Habitat : milieu dans lequel vit une espèce végétale ou animale.

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Habitat : endroit dans lequel vit une communauté, une espèce, un individu. Cet endroit est caractérisé par un grand nombre de composantes physiques (température, vitesse de courant, granulométrie du substrat) ou biologique (espèces de plantes aquatiques par exemple).

Halieutique : qui concerne la pêche.

Halophile : qualifie un organisme adapté aux milieux salés.

Halophyte : plantes préférant les milieux salés.

Hauteur apparente de la berge : différence de hauteur entre la crête de la berge et le plan d'eau

Hélophyte : plantes semi-aquatiques ayant leur système foliaire hors de l'eau et leurs racines sous l'eau. Plantes vivant "les pieds dans l'eau et la tête au soleil", adaptées aux biotopes marécageux. Ce sont des plantes aquatiques (ou semi-aquatiques) pérennes dont les formes de durée sont constituées par des rhizomes enfouis au-dessous du niveau d'eau. Ne pas confondre avec :

•  héliophyte : espèce végétale exigeant un fort ensoleillement pour vivre

•  halophyte : végétal adapté à un milieu sursalé.

•  Hydrophyte : plante qui vit dans les milieux aquatiques.

Herbicides : matières actives ou produits formulés ayant la propriété de tuer les végétaux. Les herbicides systémiques sont capables d'agir après pénétration et migration d'un organe à un autre de la plante traitée. Les herbicides sont dits sélectifs quand ils respectent certaines espèces et permettent de lutter contre certaines mauvaises herbes.

Ils sont à utiliser en complément d'autres méthodes ou en dernier recours. Leur impact sur l'environnement n'est pas anodin, notamment en milieu aquatique. Il est vivement conseillé de lire attentivement la notice des produits et de respecter scrupuleusement les doses prescrites.

HQE : Haute Qualité Environnementale. C'est une démarche de management de projets visant à maîtriser les impacts d'une opération de construction ou de réhabilitation sur l'environnement. L'objectif principal est que la construction et l'entretien d'un bâtiment implique un impact minimal sur l'environnement. L'économie d'un projet de construction HQE doit être appréhendée sous l'angle du coût global qui tient compte de l'investissement ET du fonctionnement.

Humus : produit de la décomposition de matières organiques.

Hydro-ensemencement : végétalisation par semis hydraulique (VSH), par projection.

Hydrologie : science ayant pour objet l'étude de la nature, de la formation et des propriétés mécaniques, physiques et chimiques des eaux marines et continentales.

Hydromorphe : à caractéristique humide très prononcée ; trahissant visuellement l'état de saturation en eau d'un sol.

Hydrophyte : plante se développant uniquement en pleine eau.

Hygrophile : se dit d'un organisme (animal/végétal) qui recherche l'humidité.

Hygrophyte : plante (dite hygrophile) qui croît dans les milieux humides inondés temporairement.

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ICPE : Installation Classée pour la Protection de l'Environnement.

Incision du lit : enfoncement.

Inertie thermique (ou masse thermique) : potentiel de stockage thermique d'un local ou d'une maison. La propriété des constructions à forte inertie thermique est de conserver une température stable et de se réchauffer ou se refroidir très lentement, alors que les constructions à faible inertie suivent sans amortissement ni retard les fluctuations de la température extérieure.

Inflorescence : ensemble de fleurs et de bractées.

Intensive : se dit d'une pratique agricole recherchant l'obtention de hauts rendements.

Interaction : actions réciproques entre deux facteurs écologiques, entre deux espèces ou entre un facteur et un organisme.

Interface eau / sédiment : zone frontière entre l'eau et le sédiment généralement biologiquement riche.

Interface sédiment / air : zone de transition entre les sédiments émergés et l'atmosphère.

Interstitielle (faune/flore) : ensemble des animaux/végétaux qui vivent dans le granulat.

Intrant : élément externe (polluant).

IREX : Institut pour la Recherche appliquée et l'Expérimentation dans le génie civil

Isolement acoustique : différence de bruit qui existe entre un premier volume où le bruit est produit et un second volume où ce même bruit est perçu.

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Karstique : vient de karst, formation calcaire avec de vastes systèmes de circulation d'eau souterraine provoquée par la dissolution du calcaire.

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Lagune : terme général désignant des écosystèmes aquatiques situés en zone littorale, caractérisés par un faible renouvellement de leurs eaux lié au confinement. Ils servent de frayères et/ou de nurseries pour de nombreuses espèces de poissons marins de grande importance économique.

LCPC : Laboratoire central des Ponts et Chaussées

Légionellose : infection provoquée par des bactéries du genre Legionella. Le germe responsable est un bacille vivant dans l'eau douce dont la température optimale de prolifération se situe entre 35 et 40° C. On peut le trouver dans tous les milieux aquatiques naturels ou artificiels, notamment dans les installations sanitaires (douches, robinets...), les installations de climatisation et les dispositifs de refroidissement (tours aéroréfrigérantes, circuits de refroidissement industriel), les bassins et fontaines, les eaux thermales et les équipements médicaux producteurs d'aérosols. L'homme s'infecte en inhalant un aérosol d'eau contaminée.

Légumineuse : plante dicotylédone dont le fruit est une gousse ou un légume. Exemples : pois, luzerne, trèfle…

Lentique (zone) : secteur d'eau calme (ex : bras-mort, étang).

Lessivage : entraînement des éléments fertilisants par les eaux de pluie ou d'arrosage.

Lido : sur le littoral méditerranéen, se dit d'un cordon dunaire séparant la lagune de la mer.

Limbe : partie élargie d'une feuille ou d'une pièce de l'enveloppe florale.

Limnicole (limicole) : qui vit dans ou sur la vase (sédiments), s'applique surtout aux oiseaux.

Lit de plants et plançons : mise en place côte à côte de plants à racines nues et de branches de saules dans une succession de saignées et remblais superposés.

Lit majeur ou plaine inondable ou zone d'épandage des crues : largeur maximale d'une vallée susceptible d'être submergée par la rivière au cours de crues exceptionnelles ou saisonnières. Champ d'inondation, ou secteur occupé par la rivière au moment des hautes eaux (crues les plus importantes).

Lit mineur : lit ordinaire contenant les écoulements du plus faible débit jusqu'au début de débordement. L argeur qu'occupent les eaux d'un cours d'eau en débit de plein bord, c'est-à-dire jusqu'au sommet des berges.

Lône : site d'eau stagnante, souvent en forme de croissant, produit par des divagations, par l'oblitération de certains méandres ou par l'abandon de tronçons par le lit principal. Terme fréquemment utilisé dans la vallée du Rhône.

Lotique (zone) : secteur d'eau courante (ex : ruisseaux).

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Maladie cryptogamique : affection des plantes (cultivées) provoquée par des champignons.

Marais : ensemble de milieux humides où la nappe d'eau stagnante superficielle est généralement peu profonde.

Marais salants : lagunes artificielles conçues pour la production de sel.

Marcottage : mode de multiplication d'un végétal par lequel une tige aérienne s'enterre et prend racine.

Marcotte : tige induite à produire des racines alors qu'elle est encore rattachée à la plante-mère.

Marnage : variation de niveau des eaux entre la période de crue et la période d'étiage.

Matière active : molécule chimique qui dote un produit de traitement de son efficacité contre une maladie, un insecte ravageur, une adventice.

Mégaphorbiaie : groupement de hautes herbes.

Merlon : levée de terre ou massif de remblais protégeant l'aval des chutes de blocs

Micro-organisme : bactérie, moisissure, algue, levure présents dans le sol à raison de plusieurs milliards par gramme, assurant la décomposition de la matière organique.

Microflore bactérienne : ensemble des bactéries d'un milieu.

Migrateur : se dit d'une espèce animale qui effectue des déplacements périodiques entre ses zones de reproduction et de développement.

Milieu : terme général utilisé pour désigner un ensemble écologique présentant des conditions particulières : milieu aquatique, fluvial, estuarien, lacustre, terrestre...

Milieux annexes : milieux aquatiques situés sur le lit majeur en relation permanente ou temporaire avec le cours d'eau.

Minéralisation : libération d'éléments minéraux contenus dans la matière organique et l'humus

MISE : Mission Inter-Services de l'Eau.

MO : Maître d'Ouvrage.

Moe : Maître d'Oeuvre.

Monoïque : se dit d'une plante possédant des fleurs mâles et des fleurs femelles distinctes, portées par le même individu.

Morphodynamique : qui a une action permanente ou périodique, régulière ou irrégulière, dans le façonnement des aspects physiques (forme, structure, etc.).

Mouilles : partie d'un cours d'eau où la lame d'eau présente une profondeur importante et des vitesses de courant faible.

Mulch : couche de protection pour les graines et les jeunes pousses faite d'éléments végétaux secs ou morts (paille, natte, feuilles mortes, etc.).

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Nappe alluviale : volume d'eau souterraine contenu dans des terrains alluviaux, en général libre et souvent en relation avec un cours d'eau.

Nappe phréatique : nappe d'eau souterraine.

Nattes : nom générique pour définir les géomatelas et géofilets tels que définis dans la norme NF CEN ISO 10318. Il s'agit de structures planes ou tridimensionnelles perméables constituées de filaments, fibres et/ou d'autres éléments synthétiques ou naturels pérennes ou biodégradables utilisés plus particulièrement pour maintenir ou protéger les particules ou la couche de sol d'apport.

Naturalisé : se dit d'un taxon introduit de façon permanente sur un territoire. Il se reproduit de manière sexuée ou se multiplie par voie végétative de façon régulière depuis une dizaine d'années au moins, dans des conditions naturelles. Son aire est stable ou en voie de stabilisation ou d'extension dans le territoire.

NDA, NC : dans un schéma d'aménagement d'un territoire, zone inondable et zone agricole

Niveau moyen des eaux : NME, niveau moyen constaté hors crue et période d'étiage.

NME : Niveau Moyen des Eaux, constaté hors crue et période d'étiage.

Nœud : unité de vitesse en navigation maritime ou fluviale (ou aérienne). Une vitesse de 1 nœud correspond à un parcours de 1 mille marin en 1 heure, soit 1852 m en 1 heure, soit 1 nœud = 1.852 Km/h.

Nomenclature scientifique des espèces végétales : le nom scientifique des espèces végétales s'écrit en latin. Il est composé d'un nom de genre et d'un nom d'espèce qui sont suivis du nom de l'auteur qui a décrit l'espèce.

Noue : terre grasse et humide cultivée en plaine ou pâturage, périodiquement inondée. Bras naturel ou artificiel d'une rivière demeurant en communication avec elle par l'aval.

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OAC : Ouvrages d'Art Courants.

Odonates : ordre d'insectes comprenant les libellules et les demoiselles.

OH : Ouvrages Hydrauliques.

Oligotrophe : caractérise un milieu naturel pauvre en éléments nutritifs en opposition aux milieux eutrophes.

ONEMA : Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques

Oreillettes : appendices situés à la base du limbe d'une feuille ou d'une bractée embrassante, de part et d'autre de la ligne d'insertion.

Organique : qui provient de tissus vivants ou de leur transformation.

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PAQ : Plan d'Assurance Qualité

PADD : Projet d'Aménagement et de Développement Durable. Le PADD est compris dans le plan local d'urbanisme (PLU). Il a deux fonctions essentielles:

- définir les orientations d'urbanisme et d'aménagement qui concernent l'organisation générale du territoire communal,

- préciser des orientations ou des prescriptions concernant plus spécifiquement des espaces ou des quartiers, ou des actions publiques.

PAE : Plan d'Assurance Environnement

Paillage biodégradable : réalisé par aiguilletage de fibres végétales naturelles de jute, lin, coco, bois, esparto, foin, paille, ces feutres de paillage favorise la rétention et l'infiltration des pluies et protége de l'érosion. Ce mulch en se décomposant, régénère la matière organique, améliorant la qualité des sols.

Paludicole : organisme qui vit dans les marais; s'applique essentiellement aux oiseaux.

Palustre : qui a trait aux marais.

Parement : face d'un élément de construction conçu pour rester apparent, qui peut faire l'objet de nombreux traitements mécaniques ou chimiques.

Pédologie : science qui a pour objet l'étude de la genèse, de l'évolution, de la structure et de la répartition des sols.

Peigne : enchevêtrement de branchages, petits troncs, solidement attachés et fixés à la berge permettant de combler l'encoche d'érosion et de filtrer les alluvions en les piégeant.

Pénétromètre : instrument permettant de mesurer par pénétration la résistance et la dureté d'un sol.

PH : potentiel d'Hydrogène, mesure de l'acidité sur une échelle de 0 à 14. Un pH inférieur à 7 indique le caractère acide, un pH supérieur à 7, la basicité. 7 correspond à la neutralité. L'acidité ou la basicité du sol ou de l'eau est un facteur déterminant dans le fonctionnement d'un écosystème.

PHE : Période de Hautes Eaux. Période pendant laquelle les débits et les hauteurs d'un cours d'eau sont plus importants que le reste de l'année. Période généralement située en hiver.

Phasage : action de mener de façon différenciée et étagée dans le temps des travaux précis et non inversibles.

Photosynthèse : synthèse de glucide par les plantes au moyen de l'énergie solaire captée par les pigments de chlorophylle.

Photovoltaïque : une cellule photovoltaïque (ou photopile) est un dispositif qui transforme l'énergie lumineuse en courant électrique.

Phytorestauration (ou phytoremédiation) : ensemble des technologies qui utilisent les plantes comme principal agent de traitement des pollutions. La phytorestauration vise à préserver les ressources essentielles que sont l'eau, les sols et l'air mais aussi la valeur sociale, économique, écologique et paysagère des sites traitées.

Pied de berge : berge au niveau moyen des eaux. C'est la partie intermédiaire entre l'eau et le talus de berge.

Pieu : branche d'arbre de gros diamètre, rectiligne, biseautée à son extrémité et enfoncée dans le sol.

Pionnière : se dit d'une espèce ou d'une végétation apte à coloniser des terrains nus.

Pisé : Matériau d'un mélange de terre argileuse, d'ajouts divers et de graviers roulés que l'on moule et compacte entre des banches en planche qui sont retirées au fur et à mesure que le mur s'élève. Souvent utilisé régionalement ;

Plançons : technique de génie végétal, le lit de plançons résulte en la disposition, côte à côte et sur plusieurs paliers, de branches vivantes (comme bouture) et de plants enracinés.

Plate-forme de transfert ou de regroupement : elle a pour but de permettre, à partir de lots de déchets de petite taille ou de faible densité issus de la collecte, de constituer des lots de plus grande importance, en particulier pour en optimiser le transport.

PLU : Plan Local d'Urbanisme, introduit par la loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain appelé loi SRU, le PLU est un document plus global que ne l'étaient les plans d'occupation des sols (POS). Le PLU couvre l'intégralité du territoire de la commune (ou de plusieurs communes), à la seule exception des secteurs de la commune couverts par un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) dans les secteurs sauvegardés. Le PLU définit un projet unique et cohérent, y compris à l'intérieur des zones d'aménagement concerté.

PMPOA : Programme de Maîtrise des Pollutions d'Origine Agricole

Pool : autre terme pour une mouille, partie la plus profonde d'un tronçon de cours d'eau, formant un creux.

PPE : Périmètre de Protection Eloignée de captage d'eau potable.

PPI : Périmètre de Protection Immédiate de captage d'eau potable.

PPR : Périmètre de Protection Rapprochée de captage d'eau potable.

PPR : Plan de Prévention des Risques, servitude d'utilité publique, le plan de prévention des risques est pris en compte dans le plan local d'urbanisme et dans les schémas de cohérence territoriale. Les PPR réglementent fortement les nouvelles constructions dans les zones très exposées à des risques naturels. Dans les autres secteurs, ils veillent à ce que les nouvelles constructions n'aggravent pas les phénomènes (facteurs de risques) et ne soient pas vulnérables en cas de catastrophe naturelle.

PRE : Plan de Respect de l'Environnement

Précipitation : chute d'eau qui provient de l'atmosphère (des nuages) sous forme liquide ou solide (pluie, neige, grêle)

Prés salés : appelés selon les régions, mollières (Somme), herbes (Basse Normandie, Bretagne) ou encore misottes (Vendée et Charente), les prés salés (schorres) constituent de vastes surfaces végétales denses recouvertes aux fortes marées. Ils sont le support d'une activité agricole traditionnelle fondée sur l'élevage (mouton).

Productivité biologique : capacité d'un écosystème à produire de la matière vivante; par exemple, les végétaux chlorophylliens transforment par la photosynthèse les éléments minéraux en matière organique.

(Protocole de) KYOTO : conférence ayant eu lieu en décembre 1997, à l'issue de laquelle 38 pays industrialisés se sont engagés à réduire les émissions de six gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2O, HFC, PFC et SF6)

Pruine : fine pellicule cireuse à la surface de certains rameaux ou fruits (prunes).

PS : Passage Supérieur.

PSMV : Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur, fixe les principes d'organisation urbaine susceptibles de protéger le patrimoine architectural existant. L'architecte des bâtiments de France assure la surveillance générale du secteur sauvegardé en vue de préserver son caractère esthétique et de conserver les immeubles qui présentent un intérêt historique. (Code de l'urbanisme : articles R. 313-1 à R. 313-38)

Puits canadien : dispositif (appelé aussi puits provençal) consistant à faire passer une partie de l'air neuf de renouvellement par des tuyaux enterrés dans le sol, à une profondeur de l'ordre de 1 à 2 mètres. Ce dispositif de géothermie passive permet de rafraîchir l'air de renouvellement en été et de le réchauffer en hiver.

PZEA : Plan de Zones Exposées aux Avalanches.

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Qualipaysage : Organisme Professionnel de Qualification des Entreprises du Paysage

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Racinaire, radiculaire : propre aux racines des végétaux.

Radier : seuil dans un cours d'eau. Partie d'un cours d'eau sur laquelle l'eau, sans profondeur, coule rapidement.

Ragondin : rongeur qui pullule actuellement dans les zones humides de la plus grande partie de la France, à l'exception de la Corse et des Massifs montagneux.

Rat musqué : appelé également ondatre, est présent dans toute la France, à l'exception de quelques départements méditerranéens et de la Corse. Il est présent en cours d'eau, en étang, au bord des lacs. Il creuse des terriers dans les berges et les digues pouvant provoquer d'énormes dégâts.

Ravine : creux, petite rigole de quelques centimètres à quelques décimètres.

Rayonnement solaire : le rayonnement solaire global G est constitué par le rayonnement solaire direct et le rayonnement solaire diffus. Il peut être nécessaire de tenir compte du rayonnement solaire réfléchi (plan d'eau, réflexion du soleil sur le bâtiment voisin, …).Le rayonnement solaire global moyen reçu sur une surface donnée (lieu, orientation et inclinaison de la surface à préciser) est exprimé en kWh/m2. Cette énergie varie selon la saison, la latitude, l'altitude et les conditions locales de nébulosité.

Recépage : une cépée est une touffe de rejets (jeunes tiges de bois) sortant d'une même souche. Le recépage consiste à tailler une cépée afin d'obtenir des pousses plus fortes.

Récupération : collecte, démontage ou démolition, puis séparation et conditionnement de certains déchets en vue d'une valorisation.

Recyclage : réintroduction directe d'un matériau dans son propre cycle de production.

Réemploi, Réutilisation : nouvel emploi d'un déchet pour un usage similaire à celui de son premier emploi.

Régime hydrologique : ensemble des variations de l'état et des caractéristiques d'une formation aquatique, qui se répètent régulièrement dans le temps et dans l'espace et passent par des variations cycliques, par exemple saisonnières.

Renaturation : Restauration et remise en service d'anciens bras de fleuves ou rivières. L'objectif est la reconnexion entre les milieux naturels et le système hydrologiques du fleuve.

Reprise des végétaux : action de prendre de nouveau racine

Ressuyage : après une période de hautes eaux, celles-ci reviennent à leur niveau normal.

Ressac : courant de retour dû au retrait de l'eau du jet de rive.

Résineux : synonyme de conifère, opposé à feuillu.

Rhizome : organe végétal souterrain qui constitue une forme de réserve et par lequel les plantes peuvent se multiplier de manière asexuée.

Rip current : ressac, courant de retour dû au retrait de l'eau du jet de rive.

Ripisylve : végétation arborée se développant sur les berges des cours d'eau (ripi = rive ; sylva = bois) composée en grande partie de saules et d'aulnes.

Rip rap : enrochements.

Risberme : zone horizontale creusée dans la berge d'un talus au niveau des eaux moyennes favorisant la diminution de l'énergie du courant d'eau

Rivulaire : qui vit dans les eaux courantes ou sur leurs berges.

Roselière : zone bordant une étendue d'eau où poussent les roseaux. On distingue principalement la phragmitaie constituée de Roseaux communs, la scirpaie composée de Scirpes, la cariçaie formée de Laîches.

RTM : Restauration des Terrains en Montagnes.

Ruisseau : petit cours d'eau.

Ruissellement : sur les pentes, cela se traduit par un enlèvement par l'eau de particules limoneuses et argileuses sur les hauteurs et par un dépôt dans les dépressions. La destruction ou la dégradation de la couverture végétale se traduit par un accroissement des effets du ruissellement, qui peuvent alors se révéler catastrophiques telles que griffes d'érosion, ravines, remblaiement de caniveaux, etc.

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Sable : Agrégat fin dont la taille des grains ne dépasse pas 5 mm.

SAGE : Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux, qui correspond à une unité hydrographique plus restreinte que les SDAGE.

Sansouire : formation végétale méditerranéenne adaptée aux fortes variations d'humidité et de salinité.

Sapement : Affouillement, érosion en pied de berges.

SATESE : Service d'Assainissement Technique aux Exploitants de Stations d'Epuration

Saumâtre : toutes les eaux autres que l'eau douce et l'eau de mer, en général, eau légèrement salée.

SCOT : Schéma de COhérence Territoriale : introduit par la loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain dite loi SRU), le SCOT présente l'ensemble des politiques menées au niveau de l'agglomération et de sa périphérie (urbanisme, logement, déplacement). Il s'inscrit dans une politique de développement durable du territoire.

SDAGE : Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux, définissant pour chacun des 6 bassins hydrographiques français les orientations fondamentales des 10-15 ans à venir, gérés par les agences de bassins.

Secteur sauvegardé : un secteur sauvegardé est une mesure de protection portant, selon la loi, sur un " secteur présentant un caractère historique, esthétique ou de nature à justifier la conservation, la restauration et la mise en valeur de tout ou partie d'un ensemble d'immeubles "(voir également PSMV).

Sédiment : dépôt (sables, argiles, etc.) laissé par les eaux, par le vent ou par d'autres agents physiques. Les sédiments peuvent être à l'occasion d'une crue déplacés et redéposés.

Sédimentation : ensemble des phénomènes aboutissant à la formation des sédiments

Semis : plantes qui ont été semées.

SETRA : Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes.

Seuil : ouvrage transversal dans un cours d'eau, destiné à relever la ligne d'eau.

Site classé, site inscrit : un site classé ou inscrit est une partie du patrimoine dont le caractère de monument naturel ou les caractères "historiques, artistiques, scientifiques, légendaires ou pittoresques'' nécessitent la conservation. Le classement est une protection forte. Le classement d'un site interdit toute modification mettant en cause l'état ou l'aspect d'un site naturel ou bâti. L'inscription d'un site à l'inventaire départemental des sites est une formule de protection facile à mettre en œuvre, mais moins efficace qu'un classement.

SMJ : Union Nationale des Spécialistes en Matériels de Parcs et Jardins

SOPRE : Schéma Organisationnel du Plan de Respect de l'Environnement

Sous-cavé : se dit d'un arbre dont les racines ont été mises à nu par la force érosive de l'eau et dont l'appui se retrouve dans le vide.

Stolon : tige aérienne ou souterraine rampante qui produit des racines adventives, point de départ d'un nouveau pied.

STPC : Schéma Technique de Protection contre les Crues.

Strate herbacée / arbustive / arborée : on découpe généralement l'occupation verticale de la flore terrestre en trois strates, la strate herbacée proche du sol composée de végétaux herbacés non ligneux, la strate arbustive composée des arbustes et la strate arborée composée des différentes espèces d'arbres.

Subspontané : échappé de la culture et se comportant presque comme une plante sauvage.

Substrat fin : sédiment ou sol, présentant une granulométrie faible généralement inférieure à 0,2 mm.

Substratum : roche en place plus ou moins masquée par des dépôts superficiels.

Syndicat Intercommunal : groupement de communes déléguant une ou plusieurs compétences au syndicat, administré par les élus de chaque commune.

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Taller : donner naissance à une ou plusieurs pousses issues de la partie souterraine ou du collet des racines chez les graminées.

Talus : il s'agit d'une zone de transition entre le pied et le sommet de la berge, plus ou moins marquée par sa pente. Lorsqu'il est naturel, il est souvent colonisé par des végétaux arbustifs ou buissonnants, tels que les saules mais aussi des arbres tels que l'aulne dans la partie basse du talus ou le saule blanc.

Talutage : action de donner un fruit accentué en parlant d'un talus ou d'une berge, ou d'aplanir leur surface.

Tapis vivant : technique de génie végétal consistant à plaquer des couches de branches vivantes (dont la base est recouverte de terre) contre la berge. L'objectif est de dissiper le courant et permettre un dépôt d'alluvions.

Taux de couverture : pourcentage de recouvrement de la surface du sol.

Taxon : unité systématique de rang indéterminé. Chaque taxon possède un nom et un rang dans une classification (famille, genre, espèce, sous-espèce, variété, etc.)

TGAP : Taxe Générale sur les Activités Polluantes

Thalweg : dépression ou fond de vallon.

Thermophile : ayant une affinité pour les milieux chauds.

Toile de paillage : toile tissée en polypropylène, noir, vert, havane ou blanc destiné à empêcher les mauvaises herbes de pousser. Non biodégradable, il faut l'enlever au bout de quelques années.

Toiture végétalisée : il existe de nombreux usages de la végétation en toiture. Les toitures végétalisées de par leurs avantages connaissent aujourd'hui un véritable renouveau en France (et surtout en Allemagne où leur emploi est même financièrement encouragé dans certaines agglomérations). Il faut distinguer :

• les toits cultivés de façon extensive, dont la végétation est composée de mousses et de sédums, qui demandent un faible entretien, pas d'arrosage et apportent une surcharge entre 30 à 100 kg/m²,

• de ceux dont la culture est intensive, dont la végétation est composée de plantes vivaces et d'arbustes ornementaux, qui demandent un entretien modéré, un système d'arrosage, et apportent une surcharge comprise entre 120 et 350 kg/m².

Tourbeux : type de sol (ou horizon constitué essentiellement de matière organique noire ou brune à structure fibreuse, granuleuse ou feuilletée produite par la décomposition partielle et de débris végétaux en milieu gorgé d'eau.

Tourbière : appelée selon les régions, fagne (Gironde), pozzine (Corse), sagne (Jura), Douille (Alpes du nord). Formation végétale où dominent des végétaux hygrophiles (mousses, sphaignes) dont la croissance engendre une accumulation importante de matière organique, la tourbe. Les tourbières se forment lorsque le sol est constamment engorgé d'eau; ce milieu asphyxiant empêche la dégradation de la matière organique.

Transport solide : correspond aux matériaux en saltation et transporté par le courant d'eau.

Tunage : technique consistant en une rangée de pieux verticaux derrière lesquels peuvent être placés horizontalement des planches, des troncs et/ou des rondins, complétés par des branches de saule.

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UIOM : Usine d'Incinération des Ordures Ménagères.

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Valeur patrimoniale : valeur attribuée à des milieux, espèces ou ressources naturelles qui présentent un intérêt tel qu'ils doivent être conservés et transmis aux générations futures, qui appartiennent à l'héritage collectif.

Valorisation : terme générique recouvrant un ensemble de notions dont le réemploi, la réutilisation, le recyclage, la régénération, l'utilisation du potentiel énergétique des déchets.

Valorisation matière : ce terme recouvre le réemploi, la réutilisation, le recyclage, la régénération des déchets.

Végétaliser : action de mettre en place des végétaux herbacés ou ligneux dans le but de reverdir des talus ou des berges, la plupart du temps pour leur protection contre l'érosion.

Vivace : se dit d'une plante qui vit plusieurs années

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Xérothermophile : ayant des affinités pour des milieux arides et chauds.

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ZNIEFF : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique.

Zone de balancement des marées : estran ou zone intertidale.

Zone humide : terrains exploitées ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre, de façon permanente ou temporaire ; la végétation quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année.

Zone inondable : espace où s'étalent les débordements de crues dans le lit majeur, jouant un rôle important dans l'écrêtage des crues.

Zone tampon : parcelle située entre un cours d'eau et une zone de culture. Elle peut être enherbée ou plantée d'arbres, dont les racines se comporteront comme un filtre vis à vis des intrants.

ZPPAUP - Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager : élaborée à l'initiative et sous la responsabilité de la commune, avec l'assistance de l'Architecte des Bâtiments de France, une ZPPAUP peut être instituée autour des monuments historiques, dans des quartiers et sites à protéger ou à mettre en valeur pour des motifs d'ordre esthétique ou historique. Le règlement propre à chaque ZPPAUP détermine les dispositions applicables à l'intérieur du périmètre retenu.

 

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